C’est la fin de l’histoire…

2/01/2011

Plus que 10 jours … Tiens la destruction commence: plus de menu à droite !

Comme dans la vie les sites naissent, vivent et doivent mourir.

Celui-ci est né de l’idée que les TP Fluviaux et Maritimes, le battage, pouvaient se montrer et qu’il n’était pas difficile ni onéreux de le faire (mais quel boulot !).

Il a quelques 70 posts sur ce site, de qualités inégales… Il a vécu.

Il va disparaître de la toile car il ne sert plus .

Toutes les entreprises ont à ce jour un site capable de le remplacer. Il peut même nuire, à ce que j’en crois, à leur image , comme ils disent.

Je ne renonce pas ici aux vidéos de YouTube, comme par exemple celle sur le Delmag qui a une audience mondiale. Ni d’ailleurs à pas mal d’articles.

La destruction de ce site aura lieu le 12/01/2011 vers 00 heures.

C’est un crève-coeur ! Tout de même .

D’ici là, vous pouvez bien entendu y prendre ce que vous voulez.
Si vous ne savez pas comment, me demander.

C’est la fin de l’histoire .Le début d’une autre ?

Rien ne se termine sans chanson, tiens celle-là, irait bien, non ? … les paroles, me parlent !

the end


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Vive le ski nautique !

 » … et pendant ce temps, nous, on croit qu’ils bossent !!!!!!!!! ptdr … « 
Merci à Sylvette et Jean-Luc pour cette contribution à notre joie de vivre.


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La blague « mondiale » du jour.

Une institutrice de maternelle demande aux enfants de sa classe la profession de leurs parents.

- Mon papa, il est policier, et ma maman, elle est ingénieur, dit le premier.
- Moi, mon papa, il est plombier, et ma maman, elle est dentiste, dit le second.
Le troisième dit d’une petite voix :
- Heu… Moi, mon papa, il est danseur nu dans un cabaret gay.

Tous les enfants éclatent de rire.

La maîtresse, un peu décontenancée, les rappelle à l’ordre : c’est un métier comme un autre, leur explique-t-elle, et ce qui est important, c’est que ce papa soit heureux de le faire.
- Bon, c’est l’heure de la récréation, annonce-t-elle avec un peu de soulagement.
Elle retient le troisième élève :
- Dis-moi, tu veux que nous parlions un peu de ton papa ? Tu avais l’air un peu embêté…
L’enfant regarde autour de lui pour s’assurer que lui et la maîtresse sont seuls.

- Non, en fait, mon papa, il joue en équipe de France de football, mais j’avais trop honte de le dire.


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Dernières images de Saint Mandrier

Ca y est c’est terminé, nous sommes arrivés au bout du quai (ou plutôt à bout du quai !)

Deux images en panoramique (en cliquant dessus, elles s’ouvrent dans une nouvelle fenêtre):
Celle ci qui explique un peu le chantier en cours et ma fierté…

Celle là, qui est la dernière avec notre bateau encore en place:

Autant, vous pourrez voir aussi un panoramique 360° depuis ND du May, c’est à y aller !


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Google-car

Le Google-car a du se pommer pour faire ces photos de l’entrée du dépôt de Bauland-TP !
En plus c’est sur, quand il a vu le Turzon, il a fait demi-tour.
C’est Jean-Luc qui avait l’air surpris de voir ce drôle de véhicule !
(Il faudra peut-être 10 ans pour que Ce bug se reproduise, damned.)


Agrandir le plan

google car
Vous en saurez un peu plus sur le programme googleview en allant par là:

http://www.google.fr/help/maps/streetview/


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La revanche des palplanches

———–
Il y aurait eu une fête à laquelle j’aurai été invité dans les arenes de DAX, sans le savoir.
Pour fêter soit-disant non pas mon accident de travail, mais la chaleur de celui-la… le boulot.
Auraient été convoquées toutes les palplanches que j’ai eu mises
en fiche avec pour signe distinctif un magnifique foulard rouge, d’autres inévitablement déguisés aussi…
…et plein de bandas.

La vision que j’ai de l’accident: « Un bon jour dans mon horoscope ».
———–

Ces arenes lorsqu’on y entre sont aussi impressionnantes qu’un ponton de TP Fluviaux.
On y sent à la fois la chaleur du public et l’accident qui rôde.

Là, j’ai vu « la » multitude depuis la loge de la présidence.

Mes lunettes embuées de quelques larmes m’ont semble-t-il fait reconnaitre un
compagnon comme conducteur des bandas (sans doute un chef, c’est l’effet cormoran).
Dans la foule des palplanches de nombreux visages amis: plein de ces ferailles mais aussi des copains de chantier,
les staffs des entreprises, les donneurs d’ordre et même des personnes chargées de la sécurité …
… Dans le corps des bandas qui(?) … à la grosse caisse, à la flute, au saxo, la clarinette,
la trompette, le trombone à coulisse, la caisse claire … jusqu’au soubassophone …? J’en ai vus !
Vous les reconnaîtrez sans doute …
…J’ai pas vu Hipolito.
… J’oubiais le thème était:
« Vive les palplanche libres ! »
Ce moment même s’il fut douloureux, m’a ému au plus haut point.
Ce n’est pas facile d’admettre sa soumission à ce que l’on appelle des « choses », mais en même temps
leur rassemblement et leurs invités de marque me font encore leur dire:
Merci pour ce que vous êtes !
(un peu dur de le dire aux Polonaises).

Regardez ,comme ça. Vous verrez comment les palplanches et leurs invités
sont heureux !
C’est sans dire le plaisir que vous m’avez fait, la joie.

Place à la fête, je vous retrouve après cette vidéo d’un copain…

Vous y étiez: c’est de la « balle » !
Une fête digne des batteurs !

Bien sur les palplanches n’ont pas un grand vocabulaire. Leurs uniques mots sont: « la » , « la-la » voire « lala-lala ».
Il suffit d’être à coté d’elles pour comprendre cette sorte de sanskrit (?) . Le langage palplanche comme
le sanskrit n’est pas la langue d’un peuple, mais celle d’une culture apanage de l’élite sociale
.

Toutefois, José Vélez en avait fait une traduction interressante:

Era ya tarde en la fria noche de la gran ciudad
Volvìa a casa cuando de pronto vi luz en un bar
No lo dudè hacìa frio en èl entrè
Me pareciò como si de repente fuera otro pais
Aquella gente, aquella musica nueva para mi
Un hombre viejo se me acercò y asì me hablò

Ven a brindar con vino griego de mi tierra natal
El vino rojo que me harà recordar
Un pueblo blanco que dejè detràs del mar

En Palplanche tel que je le connais ce que vous venez d’entendre serait plutôt
dans une traduction libre:

Nous les palplanches qui sommes dans vos ports
Avons bien vus que vous nous frappiez sans déports.
Notre désir d’emancipation était si grand !
A vos coups beaucoup d’entre nous succombèrent
Lorsque par chance nous tombèrent
Sur un vieillard peu enclin à nous « liberère ».

Refrain
On t’a niqué toi le vieux on t’as niqué
Vieux débris fort mal léché on t’a niqué
On t’a niqué on t’a niqué… t’a niqué .

« Con el momento de volver al hogar »

——
- la musique : sur deezer.

——
PS:
Pour tout dire enfin les palplanches se battent bien. Les hommes et leurs canassons aussi. Sur l’air de « Paquito el chocolatero » voyez ce que nous faisons chaque jour avec des cavaliers et des chevaux virtuels , ils sont seulement dans nos têtes. On essaye de se sauver bien que personne ne nous force à y aller. C’est le boulot sinon le plaisir de ce boulot… surtout quand on gagne et fort heureusement, comme ici, c’est souvent !


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Un bon jour dans mon horoscope ?

Extraits d’un interview -bidon- de jean-michel(jimv) par jimv.blog (redac), c’est dire si c’est pas correct !

- redac- Nous avons appris Jean-michel vous avez été victime d’un accident du travail à Saint-Mandrier?
- jmv - Ben oui, mais faut pas exagérer; pourtant ça démarrait bien pour ce 09/11/2009 mon horoscope disait: « Une relation de travail pourrait se transformer de façon soudaine. Vous pourriez vous faire une nouvelle amie ! »
- redac- Vous croyez à l’horoscope ?!
- jmv - Non pas vraiment mais regardez après-coup:
Pour se transformer de façon soudaine, elle l’a fait (une fille quoi !) . Pas besoin de nouvelle amie: La Palplanche est mon animal sauvage de prédilection.Elle ne se dresse pas, ne s’apprivoise pas vraiment et ne s’éduque en aucune manière .
Quand elle entre dans l’arène c’est une bête sauvage toujours dangereuse, un taureau (une taurelle ?) … c’est pour cela que je l’aime…
- redac- Parlez nous plutôt de cet accident.
- jmv - Je sais pas si c’est le choc mais je n’ai pas de souvenir suffisamment précis pour en faire une vrai description.Nous enfichions des palplanches.
Tout ce que je sais, c’est que dans ma vision, j’ai vu arriver la bête. Très lentement elle s’est approchée de
mon bras, elle ralentissait (c’est ma vision).Pourquoi ne pas m’enlever, j’en sais rien et je ne suis pas suicidaire. Elle s’est appuyée sur mon bras,délicatement, a marqué une hésitation et a décidé de me « niquer » … »Craaac » j’ai entendu, en douceur (sinon il y avait plus de bras du tout) c’étaient seulement le « radius et un peu le « cubitus ».
- redac- Pourtant votre patron avait dit qu’il ne voulait plus d’accident de travail.
- jmv - Cette détermination lui fait honneur et c’est sa priorité. Mais comment parler le langage des palplanches et autres ferrailles volantes et être suffisamment dans leur intimité pour les empêcher de nuire !
- redac- Mais enfin il doit bien y avoir des raisons.
- jmv - Il y a toujours des raisons.J’avais un prof de math qui désespéré par les résultats de nos calculs disait sans relâche à la vision de nos ponts inconstructibles ou préeffondrés: « Petites causes, grands effets ». C’est un peu comme l’ »effet papillon »…
- redac- L’effet papillon dans un accident de travail ?
- jmv - Oui, vous savez l’effet papillon c’est cette théorie qui dit que le battement des ailes d’un papillon ici dans votre jardin peut de proche en proche déclencher un ouragan à l’autre bout du monde.C’est un calcul de probabilités qui rend cette chose certes peu probable mais certaine à long terme … C’est un peu comme dans « le hasard et la nécessité » de jacques Monod en ce qui concerne l’émergence de la vie :des tas de petits hasards, font qu’ineluctablement la vie est ce qu’elle est aujourd’hui…
- redac- Vous vous égarez …
- jmv - Sans doute , mais ne faut-il pas s’égarer pour trouver le chemin ?
Benjamin Franklin dans une de ses phrases célébres montre qu’aprés-coup on peut trouver pleins d’explications à un événement (et seulement aprés coup – et blessures-):
« À cause du clou, le fer fut perdu.
À cause du fer, le cheval fut perdu.
À cause du cheval, le cavalier fut perdu.
À cause du cavalier, le message fut perdu.
À cause du message, la bataille fut perdue.
À cause de la bataille, la guerre fut perdue.
À cause de la guerre, la liberté fut perdue.
Tout cela pour un simple clou. »

Bien entendu il ne faut pas mettre la responsabilité sur ce simple clou.On va ici d’une chose simple (le clou) à une entité complexe « la liberté ». Si le clou participe à la perte de liberté il n’en est pas la seule cause il suffit pour s’en convaincre de prendre ces prépositions en ordre inverse et de préparer un camion pour y déposer les questions qu’elles ne manqueront pas de poser.
- redac- Vous vous égarez je vous dit …
- jmv - Oui et non car dans la vie c’est la même chose. Je vais vous rappeler 4 choses concomitantes à cet accident:
1) l’accident se produit le lundi après-midi peu après 17 heures donc à la fin de la journée de travail commencée par le déplacement vers le chantier.
2) Juste avant, le grutier a plié sa grue pensant que la journée était finie.
3) Les palplanches livrées sont d’une sauvagerie totale et il n’y a pas de picadors: Découpe à l’arrache, serrures très serrées.
4) Le terrain (il n’y peut rien) est d’une dureté immédiate rare.
- redac- Et alors ?
- jmv – J’y viens. En premier lieu cet ensemble de faits qui ont traversés ma vie m’ont fait sans doute penser: « Saloperie, ça fait 3 fois que tu échappes (la palplanche), je vais la « niquer ta race… parce que j’aimerai bien aller vite prendre une douche.Tiens tu vas voir comment je vais y tirer sur ta gueule, connasse ! » (ou quelque chose dans le genre).
- redac- … ?
- jmv – Vous voyez bien que déjà il y a risque et enchaînement. Quand on commence a invectiver ces choses que l’on croit inertes, ce n’est pas bon. Alors la « haine » prend le pas sur la négociation et surtout l’ »entendement ».Les ingrédients sont réunis pour un AT il n’y a plus qu’à attendre le petit « pfffit » qui l’agglomérera.
- redac- Personne n’a vu le danger ?
- jmv - Je crois pas … sauf peut-être un qui s’apprêtait à me dire de passer de l’autre coté du rideau (mon chat noir ?) … nous étions tous sous les mêmes influences, sauf que j’étais au contact..
- redac- Vous voulez-dire par là ?
- jmv - Dans l’expérience que j’ai de ce sport c’est toujours celui qui est au contact qui commande à tous. L’ordre hiérarchique est chamboulé:tous servent celui qui est au contact et lui apportent leur soutien.
- redac- Vous croyez pas que vous avez pris aussi un coup sur la tête.
- jmv - Non. Cette attitude est un des fondamentaux de l’entreprise qui m’emploie.
- redac- Mais alors c’est vous qui êtes en faute !
- jmv - Sans nul doute !
- redac- Vous y allez fort !
- jmv – Pour des raisons inexpliqués je n’ai pas pris en compte que le chef ne me voyait pas,le grutier mal, l’enclencheur ailleurs, le conducteur empêtré… une seule obsession: « salope je t’aurais » … Et,elle m’a eu.
- redac- C’est le contraire de ce que vous venez de dire!
- jmv - J’ai encore rien dit ! Là j’ai manqué de regarder autour de moi, j’ai manqué d’humilité, je me suis cru le maître des palplanches (2 secondes) alors que comme j’ai déjà « donné » je suis un « casse-burne » fini au niveau de la sécurité des collégues.
- redac- « casse-burnes » ?
- jmv - Oui, dés que je vois une situation potentiellement dangereuse pour une personne je hurle ! et j’entends fréquemment (zi-toon) « Woahhhh, papy, je risque rien ! » . Comme quoi !
- redac- Comme quoi, quoi ?
- jmv - Comme quoi la sécurité c’est simplement l’équipe.  » Au contact  » on ne voit pas grand chose ce sont toujours ceux qui sont plus loin, attentifs à la manoeuvre qui peuvent alerter et d’ailleurs c’est une des caractéristiques des grutiers de l’entreprise d’arrêter toute manoeuvre au moindre son inhabituel.
- redac- La sécurité c’est aussi les EPI ?!
- jmv - j’espère que vous ne rigolez pas ! Dans ce cas de figure je portais: casque, gants, chaussures de sécurité, gilet de sauvetage (pourquoi j’ai pas sauté à l’eau ?). Pardi qu’ils sont nécessaires … mais là, c’est d’une armure dont j’aurais du être équipé … Coupons court si vous voulez bien sinon je dérape .
- redac- Vous avez peut-être des solutions au niveau de la sécurité.
- jmv - Ce n’est pas mon travail .
- redac-
- redac- Et votre futur?
- jmv – Mon futur est devant moi. Pour le présent, un seul objectif: tout mettre en oeuvre pour que le bras soit opérationnel.
- redac- Mais, vous êtes prés de la retraite, alors je …
- jmv - Ne me les cassez pas !
- redac- Vous semblez attacher beaucoup d’importance à votre boulot, et la famille ?
- jmv - Par chance j’ai 5 enfants, en bonne santé, tous aujourd’hui « casés », ça me laisse une liberté, une liberté dont je les remercie. Le boulot, je sais pas ce que ça veut dire. Si c’est être avec des gens pour réaliser des choses, j’aime le boulot.
- redac- Revenons à votre accident.Imaginez-vous les conséquences financiéres pour ceux qui vous emploient et c’est votre second accident en 6 ans ?
- jmv - Comment dire, je suis désolé des conséquences financiéres pour l’agence qui m’emploie depuis peu. Les sommes sont extravagantes.Vous me dites second accident en 6 ans… A vous entendre il faut me jeter !
- redac- J’ai pas dis çà, mais c’est une question qui se pose.
- jmv - La question se pose en effet. je voudrais simplement dire que ça fait des milliers d’heures que je suis en risque « au contact ».Ca fait aussi des milliers d’heures que j’ai appris à me protéger et ça fait des milliers d’heures que j’essaye de protéger mes collègues.Bon, simplement c’est pas un employé de bureau qui risque cet accident, tant mieux..Quoi qu’on en dise le simple fait d’être « au contact » chaque jour que Dieu fait avec ces sauvageonnes expose à un accident et quoi que l’on fasse ou veuille faire on n’éliminera pas le fait que statistiquement pour un nombre de palplanches enfichées donné il y aura forcément des accidents qui impliqueront le plus souvent la personne « au contact ».Ce que je fais, c’est un choix de vie et j’en assume toutes les conséquences tant au niveau paye que risques. Ma foi à vous de juger.
- redac- A vous entendre vous voudriez revenir
- jmv - Oui et aussi vite que la consolidation de la fracture sera faite . Je n’ai pas dit mon dernier mot à tous mes copains, ni aux palplanches.
- redac- C’est étrange !
- jmv - Voyez autour de vous le nombre de gens que vous connaissez qui sont heureux de leur sort.. je suis de cette multitude…
- redac- … ?!
- jmv – Vous n’en connaissez pas, allez « au contact » il y en a plein !
- redac- Revenons à l’accident, Est-ce qu’il y a quelque chose qui vous navre dans cette affaire?
- jmv - Tout. Bien sur déjà le coup d’être accidenté mais ce n’est après tout qu’un bras cassé …Ce qui me fait le plus chier, c’est d’abandonner le chantier.
- redac- Là vous « sucez » comme ils disent chez vous.
- jmv - Merci pour le « chez-moi ».C’est un chantier où j’étais depuis au moins 7 mois.J’y avais pris mes marques tant au boulot qu’à mon hébergement.Dans cette équipe nous avions nos codes, rodés et donc … rodés.C’est demander aujourd’hui à ceux qui restent d’en reconstruire et c’est pas évident …
- redac- … Vous vous croyez indispensable ?
- jmv - Certainement pas, ça me fait juste chier ! Vous savez lors de mon dernier AT, c’était le dernier jour de chantier. Donc le chantier s’est fini sans moi et je ne suis simplement pas allé sur le nouveau qui était prévu. Là c’est différent. Et puis ces trésors de patience pour comprendre et apprécier le chef (et vice-versa) … ça me trouble. J’ai envie de revenir !
- redac- D’accord, on a compris.Parlez-nous de votre prise en charge après l’accident.
- jmv - Oui. D’abord personne n’a cru que je m’étais fait mal ( je vous disais: « en douceur »), je sautillais simplement. Le chef s’est approché de moi et a vu mon bras. Là, l’homme pompier est sorti du bois. Il m’a simplement pris la main et essayé de me rendre confortable. Merci Stephane, MERCI.
Il a appelé les pompiers (pas simple avec leur chaine d’information) et a réglé les problèmes, puis il a averti la boite … Stephane et Sébastien m’ont rejoint à l’hôpital et ont étés là tout le temps de mon hospitalisation , à mes petits soins, super les gars.
Et puis ce sont des nouvelles qui traversent les réseaux de l’entreprise à une vitesse fulgurante et tous les collègues m’ont téléphonés, vous pouvez pas savoir comment ça fait du bien !
- redac- Avez vous encore quelque chose à dire ?
- jmv – Il y en aurait tellement ! La seule qui est omniprésente dans mon cerveau c’est: « Prenez garde à vous et aux autres ». C’est la seule règle de sécurité que je connaisse dans ce métier y déroger serait selon moi criminel. J’y reviendrais sans doute. La seconde c’est ma détermination à tout faire pour revenir en forme sur un chantier de battage.Voilà.
- redac- Merci jmv, nous allons donc publier cet interview…
- jmv – Non ! Tant que vous n’aurez pas la permission du « patron », un peu de descence diantre !
- redac- Vous me cherchez, et je vous soupçonne de ne m’avoir pas tout dit.
- jmv - Si: j’ai répondu à vos questions (qui sont aussi un peu les miennes). D’autres viendront peut-être … et bien sur que je cherche à vous faire réagir, média de mes fesses.
- redac- Oh !
- jmv – Einh !!!

Zut et zut ,je reviendrais

Zut et zut ,je reviendrais

- voir aussi « la revanche des palplanches »


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et si on s’envoyait en l’air !?

Au début était l’idée, d’aucuns diront le verbe…
N’empéche
Bientôt le Telethon 2009

• Nous avons a disposition des grues capables de lâcher leur charge en chute libre.
• Nous disposons aussi de poids lourds.
• Nous disposons surtout d’hommes et femmes généreux(ses), efficaces, motivés, forts(es) …

Alors pourquoi pas s’envoyer en l’air !
l’idée est ici

le vrai film complet

— bien sur que c’est un fake (un faux,un bricolage informatique) ! —

La charge tombant de cette hauteur casserait forcément le bonhomme (donc n’essayez pas de reproduire).
D’ailleurs on peut voir la supercherie en trois images tirées de ce film vers la seconde 24.

saut1 saut2 saut3
1) sur la première image : la planche est en place et la charge arrive.
2) sur la seconde image :la charge est au sol, mais elle semble plus loin que la planche qui n’a toujours pas bougé.
3) sur la troisième image: le bonhomme est parti,la charge s’enterre et la planche n’a pas encore bougé !

Bravo les artistes (bravo le Barcarin) M’enfin !

Est-ce possible en vrai ?

(pour le Télethon)

Plus réaliste, la charge moins haute, le mec a plat dans une nacelle …
C’est ça:

dans ce genre spectaculaires il y en a d’autres:
http://www.youtube.com/watch?v=v73ttP5afYk&NR=1

C’est ça qu’on peut faire, non ?

Quant à la manière japonaise, elle me rappelle un peu comment certains que l’on
dit sur des siéges ejectables, le sont. Pour la plupart sans parachutes ni filets et
le plus souvent ces derniers sont simplement remplacés par des pieux acérés pour les récupérer (façon de dire
mais vachement efficace).

——

un joli forum sur la premiére vidéo ici.


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Le Grand Charles

Quelle vision ! Le PAN (Porte Avion Nucléaire) « Charles de Gaulle » sort de la petite rade de Toulon. Nous sommes les Baulands à Saint-Mandrier, Nous nous affairons à construire des pannes fixes juste dans l’axe de la passe de ce port.PAN-CDG-5736 by marine nationale

Fifi et moi voyons le bateau se diriger vers nous , il est dans l’axe de la passe du port, les deux remorqueurs  que nous voyons semblent savoir ce que le capitaine de ce bateau veut faire… Nous sommes subjugués par le spectacle et j’en lâche la clé de 24!
- Il rentre dans le port et veut s’amarrer à notre panne , vite, jean-mimi, faut boulonner pour que ça tienne!
(Fifi est dans tous ses états).

Las, alors que nous sommes prêts à accueillir ce magnifique navire il décide de prendre la grande rade , sans doute le large et la haute mer. Le remorqueur au cul serre les freins tandis que celui de coté vire. »Charles » tourne à angle droit, presque. cdgblarge8jd1Splendide spectacle que ce changement de cap l’étrave venait vers nous et maintenant il nous montre en quelques secondes son flanc tribord … Quelle belle machine !

- Il a du voir qu’on n’avait pas fini ?
- Té pardi. Repasse moi la clé de 24 avant que nous ayons des problèmes avec la SNCF !

- … Il est grand ce bateau, doit faire au moins 300 mètres de long?

-  j’en sais rien , je regarderais sur internet . Fais pas tomber la panne à l’eau !

(Y’a des fois que l’on regrette de pas avoir de caméra).

——- sur internet —–

C’est génial il y a plein de choses.

il  fait pas 300 mètres de long et les avions décollent à quelle vitesse sur quelle distance  … ? vous le saurez bientôt.

Un premier film à sa gloire et à  celle de son équipage, où nous allons voir des gestes caractéristiques des l’officiers de pont d’envol pour faire démarrer l’avion, il faut être calé .

* avant qu’on ne me le demande: la musique de ce film *

C’est la bande originale d’un film américain: « Crimson tide » en français  » USS Alabama« . C’est à mourir de rire !

« La marine nationale française a prêté son concours à la production et est remerciée dans le générique. Les premières et dernières scènes du film sont tournées sur le porte-avions Foch. » Y’a rien là !

Ah oui là musique: elle est de Hans Zimmer et elle est téléchargeable sur ItunesStore : je crois que c’est là.
- à écouter sur deezer
Parce que la vie est un éternel recommencement le même Hans Zimmer a aussi fait la musique du film « Gladiator » avec le théme « Honor Him » ça ressemble au précédent:
- à écouter sur deezer

—-

Comment se passe le catapultage et l’atterissage, zut ça à l’air vachement stressant:


Catapultage et appontage
envoyé par Marine-Nationale. – Découvrez plus de vidéos créatives.

La vie à bord de cette ville de 2000 âmes:


24 H à bord du porte avions Charles de Gaulle
envoyé par Marine-Nationale. – Futurs lauréats du Sundance.

==== liens: ====

- caractéristiques du PAN  CDG sur le site du ministère de la défense
- les votres

En tout cas chapeau,tout ça dans les heures de travail !

Maintenant… Dire que ça me rappelle la vie sur le « Barcarin II » … serait sans doute un peu osé… quoique …
Nous devrions sans doute essayer de ressembler à ces unités d’élite et abandonner définitivement nos gestes antiques non codifiés de « cormorans » et proscrire la vocifération d’ordres inaudibles par les manoeuvres, déjà … et avoir des systémes de communication tant visuels qu’audio en état de marche et si c’était possible des chaloupes dotées de rames sinon de moteurs et/ou d’hélices qui fonctionnent !
(vous pouvez ajouter à cette liste vos souhaits)


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Soudeuse …

Il y a beaucoup de métiers présumés masculins qui lorsqu’ils sont investis par des femmes font que
les hommes tremblent sur leurs fondements.

nat2

Ma foi ! J’y comprends rien, c’est beau ce qu’elle fait, c’est tout.

Une fille sur un chantier c’est aussi l’assurance que certains mots seront moins employés et que même dans le ‘battage’, le « dragage » redevienne à la mode.

mafoi2


Gloire à Nath pour tout ce qu’elle est.


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